mercredi 28 janvier 2015

Premières nouvelles franco-belges en direct de Vent d'Ox


Veuillez m'excuser pour le peu de news mais la houle océanique ne m'a cette fois ci pas épargnée. Elle vient en revanche de nous apporter quelques minutes de stress et de joie à la fois : nous avons dû réveiller un cachalot car plutôt que l'habituel tronc, il nous a fait quelques petites cabrioles à quelques mètres du bateau !!!

Pour cette deuxième étape, je vous rejoue donc "En solitaire" avec un passager non clandestin et la ferme intention de passer la ligne d'arrivée sous l'autorité de notre comité.
N'étant pas tout à fait encore au top de ma forme, je laisse le soin à mon coéquipier de vous compter notre départ; il s'excuse par avance pour les fautes car il n'a pas pour habitude d'écrire en français (fichier ci-joint).

Pour finir, merci énormément à tous ceux qui m'ont supportée : je ne serais pas repartie sans vous !
A très bientôt,

Valérie.




Bonjour, je m’appelle Philip, un Belge de 50 ans passionné de voile, qui essaye de se débrouiller dans la belle langue de Molière. Notre histoire commune commence en fait déjà en août de l'année passée puisque nous avons franchis la ligne d'arrivée à Quinta do Lorde quasiment simultanément. Valérie avait dépasse notre JOD 35 Electro Rent (254) juste avant.Signe précurseur?? Six mois plus tard le même sort technique nous est jeté avec une panne de pilote automatique. Sur notre JOD, nous avons découvert pas plus tôt que la veille du départ que notre calculateur de pilote est mort. Trop tard pour obtenir la pièce avant le départ. Mon coéquipier m'en veut à mort d’avoir fait mercredi et jeudi un allé retour à Bruxelles pour signer un nouveau contrat d'emploi. Il est vrai que nous aurions sans doute vu le défaut plus tôt. David refuse de partir après le départ. Il rentre chez lui ai je me retrouve seul, très déçu...

Dimanche matin je me traîne vers les douches et je vois Valérie sur Vent d'ox. Je vais lui dire bonjour et elle m'explique son malheur. N'ayant rien d'autre de bien constructif à faire, je lui propose d'aider à chercher la panne. Avec le soutien des amis Luce et Bertrans, et le support téléphonique des expert, nous procédons par élimination pour arriver à la conclusion que l'embrayage du vérin était resté bloque, ce qui empechait le pilote de s'enclencher. Première fois de ma vie d'électronicien que je dépanne quelquechose au marteau, et un petit coup de 12V derière :-) Voilà le pilote rescusité!

Et maintenant, que faire?? Valérie hésite à partir toute seule, deux jours derriere les autres avec un pilote dont on ne connait pas la fiabilité...Très compréhensible. Puis elle me propose de monter à bord pour partir en duo. Mois par contre, je n'hésite pas un seconde! Valérie m'offre un des plus beau cadeaux qu'on m'ai jamais fait! Je me dépêche de mettre Electro Rent en état d'hiverner à Madiare et transbahute une petite centaine de kilos d'eau, de vivres et autres affaires, pendant que Valérie étudie la méteo. On décide de partir lundi matin, après une bonne nuit de sommeil. Le comité est prévenu; nous ne serons pas classés officiellement, mais pas d'autres objections.

Lundi matin nous sommes encore décidé de prendre le départ. Le pilote fonctionne toujours! Nous optons pour une route plus au Sud que la majorité des concurrents parce que nous craignons de tomber sans vent dans la derniere partie.

Vers 11 heures, ou exactement 2 jours après les autres, nous hissons la grand voile, contents comme tout d'être partis. Sous l'île, le vent varie entre 10 et 40 noeuds. Il nous semble plus sage de garder le solent pour notre première nuit. Nous adoptons le même rythme de quarts que sur le JOD, quatres heures de jour et trois heures de nuit. çà fait tout drôle à Valérie d'avoir quelqu'un à bord. Tout ce passe pourtant bien la première nuit, sauf que l'estomac de Valérie n'est pas trop heureux avec les 25 à 30 noeuds de vent, et les vagues qui vont avec. Parcontre, on progresse bien. Quel merveille ce bateau! Nous avons déjà enregistré une vitesse de pointe de 17,6 noeuds. Et quel confort comparé au JOD. Je peu même me redresser à l'interieur. La première journée se passe sans incidents. Le pilote fonctionne à merveille.

Durant la deuxième nuit, les rivets qui tiennent le point d’attache du halle bas cassent net. Ce matin nous avons réparé ça avec les moyens du bord. Depuis nous faisons du grand large sous spi avec 20 à 25 noeuds de vent. La vitesse moyenne est satisfaisante (très en ce qui me concerne). Attention devant, on arrive! Espérons juste que l'estomac de Valére s'habitue un peu. En tout cas, elle à bien mangé ce midi!

à plus!

3 commentaires:

  1. merci , merci tous les deux car çà nous réconforte - à bientôt et bon vent - maman

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  2. C'est génial :) Vous allez les rattraper!! :)

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  3. Super ! Bon courage, bonne nav ! Gros bisous de Valérie, Laurent et Clément

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